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NATURE et STRUCTURE du bois
Arbre / arbuste / arbrisseau : Tous trois sont à l'origine du bois (on dit qu'ils sont de nature "ligneuse" ... voir "bois" ci-dessous). Ils possèdent tous (du bas vers le haut) : des racines, un ou plusieurs tronc(s) qui portent des branches qui elles-mêmes se ramifient (en rameaux et ramilles). La distinction Arbre/Arbuste/Arbrisseau se fait généralement par la taille et le caractère unique ou multiple du tronc. L'arbre a un tronc unique et sa taille hors tout dépasse 6 à 7 m. L'arbuste s'en distingue uniquement par la taille (inférieure à 6 à 7 m). L'arbrisseau se différencie de l'arbuste par le seul caractère multiple du tronc.

Bois : Matériau produit par les arbres, arbustes et arbrisseaux, principalement issu des troncs et des plus grosses branches. Toutes les cellules du bois (fibres, vaisseaux …) sont imprégnées d'une substance organique, la « lignine », qui en assure rigidité et imperméabilité. L'adjectif « ligneux » qualifie donc généralement les « fibres » dont est constitué le bois et par extension désigne tout simplement la
« nature du bois ». Ci-dessous, est illustrée la structure intime d'un tronc (survolez les mots en rouge).
- Partie centrale du tronc. Importante quand l'arbre est jeune, elle disparaît progressivement avec l'âge (reste un petit canal).
- (ou duranem) Partie la plus ancienne, du bois. Elle est en général plus sombre et plus dure que la partie périphérique.
- Traduisent l'élargissement annuel du tronc enchaînant bois de printemps (clair) - bois d'été (plus sombre) ... . Dans les pays tropicaux, la croissance est continue, d'où peu de cernes.
- Partie la plus jeune et la plus tendre du bois, proche de l’écorce.

- Protection de l'arbre (en quelque sorte, sa peau).
       
       
         
       
Dans la poutre en chêne

p. m., les cernes,  

Les rayons,  




Les trachéides.  
ci-contre on distingue plus ou moins clairement des lignes ...

concentriques dont le nombre définit l'âge de l'arbre abattu.

lignes radiales (passant par la moelle) qui sont la marque d'anciens tissus (des vaisseaux) qui acheminaient la sève ; Ils révèlent des plans de clivage possible du bois (donc de plus grande fragilité) qui se traduisent par des fentes (utiles parfois pour débiter le bois).

Lignes verticales (parallèles au tronc) qui révèlent d'autre tissus (acheminant également la sève) qui assurent la rigidité et le soutien vertical de l'arbre. A leur propos, on parle le plus souvent du "sens" du bois ou des "fibres droites" du bois.
Fût : Désigne la partie inférieure du tronc de l'arbre située au-dessous des premières branches.

Houppier : Désigne la partie du tronc située au-dessus du fût et les branches s'y raccordant.

Ligneux : De « lignine », substance organique qui envahit toutes les cellules du bois (fibres, vaisseaux …) pour en assurer rigidité et imperméabilité. Qualifie donc généralement les « fibres » dont est constitué le bois et par extension tout simplement la nature du « bois ».
CLASSIFICATION des bois
Sont donnés ici les définitions de quelques mots (caractérisant les familles ou espèces d'arbres) utilisés dans la description des essences de bois et celle de nos objets de collection.

Aiguille (feuilles en forme d') : Caractérise les feuilles de la plupart des conifères (étroites, aiguës et généralement brillantes). Les feuilles des autres espèces d'arbres (et notamment des feuillus) sont généralement plus larges et plates (on dit qu'elles possède un "limbe").

Caduque (feuillage) : Par extension, désigne les arbres qui perdent leurs feuilles à intervalle régulier. S'oppose à ceux qui les conservent (persistants). La plupart des espèces de nos régions tempérées perdent leur feuillage en automne.

Cannelé : Qualifie la forme de troncs d'arbres dont les fûts font apparaître des sortes de colonnes.

Conifère : Désigne une vaste famille d'arbres dont la référence au "cône" se retrouve (en général) dans leur forme, mais aussi dans la disposition des fleurs qu'ils portent. Les feuilles en forme d'aiguilles de la plupart des conifères sont persistantes.

Dureté : C'est une notion parfois un peu ambiguë, puisqu'elle est fonction de paramètres multiples (cœur ou aubier, bois jeune ou vieux, humidité ambiante, résistance aux chocs ou/et à l'usure ...). Il existe toutefois des échelles de référence de "dureté". Retenons que la dureté est souvent corrélée à la densité du bois, c.-à-d. à sa masse par unité de volume (ce que, par simplification, nous exprimons par "lourd" ou "léger").

Feuillus : Une des deux familles d’arbres forestiers (l’autre étant les résineux) comprenant selon leur dureté (classement purement indicatif) ... les bois tendres (cèdre, peuplier, platane …), les mi-durs (acajou, bouleau, châtaignier, pins, sapin …), durs (acacia, amarante, charme, chêne, ébène, érable, frêne, hêtre, noyer, oranger, orme, palissandre …), très durs (buis, citronnier, cytise, sycomore, gayac …).

Fruitier : Désigne les bois d’arbres fruitiers originairement sauvages (comme le merisier) ou cultivés (comme le cerisier). Très prisés par les ébénistes qui les utilisaient tant pour la fabrication de meubles en bois massif que pour les beaux effets de placage et de marqueterie qu’ils permettent. Au nombre des bois les plus souvent utilisés : alisier (blanc et torminal), cerisier, cormier (sorbiers), merisier, poirier, pommier.

Limbe : La forme des feuilles caractérisant souvent les arbres, ce mot désignant la partie la plus large et plate de la feuille de la plupart d'entre eux a son importance. C'est elle qui, en captant la lumière, est à l'origine du processus de photosynthèse.

Persistant (feuillage) : S'oppose à caduque, donc désigne (par extension) les arbres qui ne perdent pas leurs feuilles en automne. Mais celles-ci ne sont pas pour autant éternelles ; le feuillage est en effet renouvelé constamment, mais à petite dose. Les conifères sont en général persistants.

Précieux [bois] : Acajou , Bois de rose, bois de violette, noyer, …

Résineux : Une des deux familles d’arbres forestiers (l’autre étant les feuillus) dont font partie les conifères. Ils sont le plus souvent caractérisés par un feuillage persistant en aiguilles et une forte teneur en résines. Principaux représentants : cèdre, cyprès, épicéa, if, mélèze, pin, sapin, thuya …
FABRICATION : découpe, construction, ornementation, quelques métiers
Sont donnés ici quelques notions relatives au modes de fabrications d'objets en bois, ainsi que les métiers les plus cités dans la description des essences d'arbres et la description de nos objets. La liste plus exhaustive des métiers du bois (en grande partie disparus) figure sous la catégorie des OUTILS.
Découpe 
du bois (survolez les mots en rouge).

     


- La découpe dans un tronc à proximité de l'axe de la moelle assure à la pièce la rigidité maximum. C'est donc de cette manière que sont produites poutres, poteaux et toutes autres pièces porteuses.

Les planches sont découpées longitudinalement dans le tronc.
- La découpe selon un plan passant par l'axe du tronc (la moelle) garantit la rigidité maximum de la planche et sa tenue dans le temps ... en revanche ...
- La rigidité sera d'autant moins assurée que le plan de coupe sera éloigné de l'axe du tronc (voilage potentiel de la pièce).
Abeille : Symbole de l'ordre, du travail et de la prospérité, l'abeille sert d'élément décoratif dans le style 1ier Empire (Napoléon 1ier).

Acanthe : Plante méditerranéenne à larges feuilles découpées, abondamment utilisée sous une forme stylisée comme motif d'ornementation dans l'architecture gréco-romaine et reprise dans le mobilier de la quasi totalité des styles du XVIème siècle (Renaissance) au XIXème siècle (second Empire). Symbole des beaux-arts.

Accotoirs - Accoudoirs : Les accotoirs désignent les bras des fauteuils en incluant les consoles qui les relient à la ceinture du siège. A ne pas confondre avec l'accoudoirs qui désigne le haut garni du dossier de certains sièges (prie-Dieu et voyeuses/voyelles sur lesquelles s'accoudait l'utilisateur assis à califourchon).

Aigle : Symbole de force et de puissance, l'aigle sert d'élément décoratif impérial (1ier et second Empires).

Armoire : De même étymologie que "arme" puisque, avant d'être une transformation du coffre moyenâgeux, l'armoire était une cavité creusée dans un mur destinée à recevoir des armes.

Assemblage : le bois "travaillant" naturellement en fonction de multiples paramètres (température, humidité, forces exercées ...), le professionnel assemble les pièces constitutives d'un meuble pour en réduire au minimum les déformations. Par exemple, les pièces de bois d'un plateau (table, dessus de commode ...) sont généralement ainsi assemblées,
faisant apparaître ... tenons (saillants) et mortaises (en creux) (survolez les mots rouges)
Balustre (en ...) : Qualifie une tige généralement "tournée" (réalisée à l'aide d'un tour) présentant une succession de renflements de différents volumes : par exemple, dans les piètements de sièges et tables.

Baroque : D'étymologie portugaise (barroco = perle irrégulière), le mot qualifie en matière de style ce qui est irrégulier, asymétrique et présente un excès d'éléments décoratifs parfois inattendus. plusieurs styles du mobilier français méritent au moins en partie ce qualificatif : Louis XIII et Louis XIV notamment.

Bergère : Fauteuil très confortable, large et profond disposant d'un dossier rembourré, de joues (fermeture entre bras et assise) également rembourées et d'un coussin sur le siège. Apparue au début du style Louis XV, la bergère s'est transformée à travers les styles qui suivirent : notamment par l'adjonction d'oreilles (éléments rembourés, perpendiculaires au dossier à hauteur de la tête) et par la courbure donnée, en arrière, au dossier et, sur les côtés, aux accotoirs (fauteuil "Pompadour").

Biais (en ...) : Qualifie le bois coupé selon un plan incliné par rapport au sens de la fibre. On parle encore de coupe "en semelles".

Boissellerie : Fait référence à la fabrication et le commerce de menus objets en bois (pinces à linge, boîtes, support de bobines de fils …).

Bout (de ...) : Qualifie le bois coupé selon un plan perpendiculaire au sens de la fibre.

Broussin : Désigne les excroissances à la base du tronc d'où ressortent des branches basses. Très fréquent dans la famille des peupliers. Elles peuvent être à l'origine des aspects "loupes" du bois.
Cabriolet : Type de siège légèrement cintré épousant bien la forme du dos qui apparut sous le style Louis XV. On l'oppose traditionnellement au dossier dit "à la reine", plat, large et droit ou faiblement incliné.

Cannelures - cannelé : Rainures longitudinales pratiquées le plus souvent dans les pieds de sièges et de tables (dits "cannelés"), mais aussi parfois dans les montants ronds ou plats de certains meubles (commodes par exemple), très fréquentes dans le style Louis XVI.

Cariatides : Forme humaine (souvent bustes de femmes) donnée à des colonnes-supports de certaines parties de meubles. Elles apparaissent dès le style Renaissance, mais sont plus fréquentes sous le style 1ier Empire.

Ceinture : Elément de structure essentiel du siège (au niveau de l'assise) dans lequel viennent se fixer les montants des pieds, ceux du dossier et les consoles des accotoirs. Pour une table, la ceinture désigne la bande (généralement) de bois dans laquelle viennent se fixer les montants des pieds et sur laquelle repose le plateau.

Chanfrein : Surface que l'on fait apparaître en taillant l'arrête (rectangulaire) d'une pièce du meuble.

chantourné(e) : Qualifie la forme galbée d'un meuble où apparaissent des volumes ovoïdes en saillie et d'autres en creux. Ces formes se retrouvent notamment dans les styles Régence, Louis XV et Art nouveau.

Chapelet (en ...) : Désigne la forme d'une tige généralement "tournée" (réalisée à l'aide d'un tour) présentant une succession de boules (et plus généralement d'ovoïdes) : par exemple, dans les piètements de sièges et de tables du style Louis XIV.

Charronnage : Métier de charron, qui fabriquait et réparait chariots et charrettes.

Cheville : Tige de bois servant à assembler deux éléments du meuble à laquelle s'est substitué depuis le début de l'industrialisation ... le collage.

Console (en ...) : Fait référence à la forme en volutes du piètement de certains meubles : pieds de sièges et de tables, supports d'accotoirs (bras de fauteuils). Apparaît dans le style Louis XIV.

Crapaud : Type de fauteuil entièrement capitonné apparu en deuxième période de la Restauration.
Diamant (pointe de ...) : Sculpture en forme de pyramide plus ou moins profonde de panneaux de certains meubles, le plus souvent en façade. Apparaît avec le style Louis XIII.

Doucine : Moulure dont la section juxtapose de manière continue deux arcs de cercles (l'un concave, l'autre convexe) avec donc un point d'inflexion. Elle est présente soit en partie supérieure de certains meubles (corniche d'armoire ou tiroir supérieur de commode/semainier/ secrétaire à abattant ...) soit à sa base (socle).

Douve (ou douelles) : Pièces de bois longitudinales qui sont assemblées pour former les flans bombées de tonneaux, généralement en chêne et châtaignier.
Entretoise (ou entrejambe) : Ensemble des éléments de consolidation des pieds d'un meuble formant, par exemple, un "H" dans le style Louis XIII et un "X" dans le style Louis XIV.
Fil (en ...) : Dans un plan allant dans le sens de la fibre de bois.

Frettes : Décor de frises typiquement d'inspiration grecque présentant une suite continue de créneaux.

Frisage : Technique de placage assemblant des bois (souvent précieux) en jouant sur le sens des fibres de bois (et notamment fils vertical, horizontal, de travers), ce qui a pour effet de faire apparaître des figures géométriques.

fuselé : Forme tronconique donnée aux pieds de certains meubles (sièges et tables notamment) en particulier dans le style Louis XVI.
Gaine, gainé(e) : Qualifie les pieds de sièges et tables dont la forme va en s'évasant du bas vers le haut. Apparaît par exemple dans le style Louis XIV.

Godrons : Alors que les cannelures sont en creux, les godrons sont en saillie, les unes et les autres apparaissant sur les pieds de sièges et tables. Les godrons sont fréquents à partir du style Directoire avec un sommet en deuxième période de la Restauration (sous Louis-Philippe).

Gondole : Forme très enveloppante du dossier de certains sièges apparue dès la fin du XVIIIème siècle, mais qui s'est développée sous les styles 1ier Empire, Restauration et second Empire.

gothique (style) : En Europe, celui de la période moyenâgeuse des 12ème au 16ème siècles s'appliquant tant à l'architecture qu'au mobilier. Ses principales caractéristiques : la "croisée d'ogives" et "l'arc brisé".

Grecques : Décor de frises le plus souvent rencontré dans l'ornementation classique grecque présentant une suite de figures géométriques à base de rectangles.

Griffes (de lion) : Forme donnée à l'extrémité des pieds de certains meubles, en particulier dans le style 1ier Empire.
Laurier : Plante de nos régions dont les feuilles lisses, brillantes et persistantes sont depuis l'antiquité synonyme de "victoire". Abondamment utilisé dans l'ornementation du mobilier de la quasi totalité des styles jusqu'au second Empire (avec deux pics : sous Louis XIV et au 1ier Empire) sous une forme stylisée (tressé, en couronnes et guirlandes).

Lotus : Présentation stylisée d'un nénuphar, motif de décoration depuis l'antiquité (indienne, égyptienne et grecque) et reprise dans l'ornementation de mobiliers de plusieurs styles. Symbole de pureté du corps et de l'esprit.

Loupe : Effet souvent esthétique d’une coupe de bois là où s’est produite une anomalie de croissance correspondant à des nœuds et à une abondance excessive de bourgeons. Sont notamment connues les loupes de … chêne, érable, frène, noyer, olivier, orme, peuplier...

Lyre : Motif d'ornementation ou forme donnée à certains éléments du mobilier de plusieurs styles. Symbole de l'harmonie.
Marqueterie : Dans l’ébénisterie, revêtement de lamelles de différentes essences de bois, associées parfois à d’autres matériaux, artistement assemblées.

Mascaron : Figure humaine fantastique ou grotesque ornant certains meubles (sculpture ou médaillon métallique rapporté), notamment dans le style Louis XIV. Exemple : tête de gorgones (à chevelure constituée de serpents).

Mortaise (et tenon) : Voir « Assemblage ».

Moulure : Dans le mobilier, pièce allongée (généralement en bois) saillante ou en creux décorant un panneau.
Nœud : Là où la branche sort du tronc et là où le rameau sort de la branche, le bois est marqué par des cernes analogues à ceux de la coupe transversale du tronc. C'est l'origine des nœuds dans le bois.
Oves : Décor de frises d'inspiration grecque présentant des formes ovales (œuf ou fruits enfermées dans une coque).
Palmette : Présentation stylisée de feuilles de palmier qui symbolisait "l'au-delà" chez les égyptiens qui en ornaient les sarcophages.

Pentures : Barres métalliques qui, dès le moyenâge, permettaient d'assembler des panneaux de bois (à l'époque, à l'aide de clous). Encore aujourd'hui utilisées dans la construction de volets en bois.

Piètement : Réunit les pieds et les entretoises d'un meuble (siège et table notamment).

Placage : Pose sur l'armature du meuble (le bâti) d'une fine épaisseur d'un autre matériau plus noble (bois précieux, métal, ivoire ...).

Poste : Décor de frises d'inspiration grecque présentant une suite continue d'enroulements comme par exemple une succession de vagues stylisées (flots-grecs ou méandres).
Rai de cœur : Décor de frises dessinant des feuilles en forme de cœur qui alternent très souvent avec des pointes de lance. Ornementation souvent reprise au 18ème siècle (style Louis XVI notamment).

Reine (à la ...) : Qualifie un fauteuil doté d'un large dossier plat, droit ou faiblement incliné. On l'oppose généralement au "cabriolet", légèrement cintré pour épouser la forme du dos.

Ressaut : Désigne la partie d'un meuble (généralement en façade) faisant saillie. Cette disposition apparaît dans la première période du style Louis XVI, dite de transition (1750-1774).

Rinceau : Ornement d'architecture, repris dans la décoration de meubles, composé de rameaux de plantes (donc de petites branches, feuilles et fruits) formant des enroulements en spirales. Très fréquent dans les styles de la Renaissance et de Louis XVI.

Rocaille (style ...) : Désigne le côté le plus fantaisiste du style Louis XV où la décoration aux lignes curvilignes à l'excès et l'asymétrie triomphent.

roman (style ...) : En Europe, celui de la période moyenâgeuse antérieure au 12ème siècle et précédant le style gothique. Son point de départ en architecture : la voûte de pierres.
Tenon (et mortaise) : Voir « Assemblage ».

Torsade, torse, torsadé(e) : Qualifie la forme "hélicoïdale" de tiges de bois entrant pour la première fois dans la construction de pieds de sièges et de tables sous le style Louis XIII.

Tournerie, tourné(e) : Fait référence à la fabrication d’objets en bois réalisés à l’aide d’un tour.
Violon : Forme du plateau de certaines tables grandes et petites (guéridons) apparue sous le style Louis XV et qui s'est développée dans la seconde partie du XIXème siècle (Restauration et second Empire).

Voltaire : Désigne un fauteuil à haut dossier, très confortable, apparu sous le style de la Restauration.