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Histoire illustrée et en bref du MILITARIA
Description physique d'un CASQUE
Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE
Description physique d'un SABRE (monture et fourreau)
Description physique d'un FUSIL A SILEX
Description physique d'un REVOLVER
LISTE ALPHABETHIQUE DU VOCABULAIRE

Histoire illustrée et en bref du MILITARIA
Les armes ont toujours existé : depuis la préhistoire (avant - 3.000 ans) jusqu'à l'époque moderne (après 1500), en passant par l'antiquité
(- 3000 à + 500 ans) et le moyen âge (500 à 1500 ans). Mais, en dépit de l'extrême diversité (apparente) des types d'arme, il y a souvent entre eux et dans leur évolution respective une très grande continuité. L'examen de la lance, plus faite pour tenir à distance l'adversaire que pour la projeter vers lui et par excellence arme de corps à corps, en donne un premier exemple.
10.000 ans avant notre ère,
la pointe en bois durci par le feu sera
plus tard en os, en pierre ou en métal
3ème siècle avant JC
L'armées macédonienne,
lances en bois de 6 m de long en avant
en Europe, 11 au 14ème siècle
la lance de 3 à 5 m de long
est l'arme des cavaliers
1914-1918
prêt au corps à corps,
baïonnette au canon
Un deuxième exemple, encore plus frappant, est donné par l'arc dont nous montrons ci-après en images qu'il est d'une certaine manière l'ancêtre de nos armes à feu.
8 à 10.000 ans avant JC
l'arc est déjà
l'arme des chasseurs
400 ans avant JC                50 ans avant JC
Balistes et catapultes grecques ... dont le scorpion romain est issu
sont de redoutables armes de siège et déjà ... des pièces d'artillerie
en Europe, du 11ème au début du 16ème siècle
de l'arbalète au mousquet en passant par l'arquebuse (1450) :
une succession d'étapes vers le fusil moderne

Par ailleurs, les fouilles archéologiques démontrent que la dague daterait d'au moins 12.000 ans ... d'abord en pierre, puis en cuivre et en bronze. A l'âge de fer, l'épée, dont on peut admettre qu'elle en est sa descendance, apparaît vers 1200 avant JC. Elle est déjà pointue et à double tranchant (donc aussi bien appropriée pour l'estoc que pour la taille) et elle est longue de 60 cm. Quelles qu'en soient ses avatars à travers l'espace et le temps elle ne change pas fondamentalement au niveau structure, y compris dans la période (à partir de 1500) où elle s'efface au profit du sabre.
Description physique d'un CASQUE
       
 
       
 
     
 
 
(modèle utilisé ici : Casque de cuirassier 1874) 
- encore appelée « calotte » ou « tymbre » d'une seule pièce fondue puis emboutie.
- fixé à la bombe (ici par des rivets).
- Sangles à passer sous le menton (ici à écailles).
- en forme de demi cercle (ici en acier bordé d'un "jonc" de cuivre et doublée au-dessous d'une basane). Prolongée à l'arrière d'un couvre-nuque (qu'on devine sous la crinière).
- composé de 2 ailes /ailerons /flans, souvent orné d'une tête de grotesque (ici une méduse) qui sert de support au marmouset décrit ci-après ...
- Support de la houpette mobile, sur le devant supérieur du casque.
- fiché dans un porte plumet soudé à la bombe du casque, sur le côté gauche.
- confectionnée à partir de crins de cheval.
- S'y ajoute une garniture intérieure formée du turban, du coussin et d'une coiffe ...
Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE
(c.-à-d. de l'ensemble de la poignée placée avant la lame - ici sur la base du modèle d'épée d'Officier supérieur modèle 1852)
       
     
 
     
         
 
     
     
         

- Partie de l'épée à l'arrière de la poignée qui fixe l'ensemble des éléments de la garde et intervient dans l'équilibre de l'arme.
- Partie qu'enveloppe la main, communément dite « poignée » avec son revêtement (réhaussé par un « filigrane »).
- ou « branche de garde », protection supplémentaire de la main.

- Ici un seul, mais sur d'autres armes 2 quillons formant une croix.

- Ici, en lieu et place de la coquille (en forme de demi-sphère), 2 ailes de protection symétriques dont l'une est articulée (contre-clavier).
Description physique d'un SABRE
(ici sur la base d'un modèle de sabre d'Officier de cavalerie légère du Premier Empire)
       
 
 
     
 
   
   
     
     

- (ou pommeau) Partie de l'arme à l'arrière de la poignée qui fixe l'ensemble des éléments de la garde et dont part (dans le cas présent) une seule branche.
- Pièce de protection de la main, prolongée d'un côté par la branche de garde, et, de l'autre, par le quillon. Dans l'axe de la lame, apparaît un des oreillons (l'autre étant de l'autre côté).
- On en perçoit la gouttière ou gorge d'évidement du métal en bordure du dos (non tranchant).

- Quand il n'est pas en métal (comme ici), le fond en est consolidé pour former au niveau du rectangle blanc la bouterolle, elle-même protégée par le dard. On perçoit les deux anneaux de bélières (courroies acrochées au ceinturon).
Description physique d'un FUSIL A SILEX

     
       
         
             


Platine    


Batterie    
avec son    
ressort    

Pontet    

Canon    
(utilisé ici : mousqueton modèle 1777)

- Mécanisme assurant la percussion. S'y articule le chien, pièce mécanique de mise à feu de la poudre serrant entre ses mâchoires un silex grâce à la mâchoire supérieure mobile actionnée à l'aide de la vis supérieure.
- Pièce métallique dont la percution par le silex provoque l'étincelle et la fait basculer pour découvrir le bassinet contenant la charge de poudre. Un ressort la ramène à sa position normale.

- Pièce protègeant la détente.

- Tube par lequel passe le projectile.
Description physique d'un REVOLVER
(utilisé ici : revolver modèle 1873 Chamelot-Delvigne)
 
 
         
             
 
         
 
Carcasse  


Portière  
... Barillet  




Chien  

Autres éléments  
- Armature de l'arme recouverte au niveau de la poignée par les plaquettes droite et gauche démontables (grâce à sa vis) pour donner accès au mécanisme interne (détente ...).
- (ou porte) de chargement du projectile dans le ...
- pièce tournante autour d'un axe parallèle au canon comportant des alvéoles dites « chambres » (ici 6). Il est démontable en agissant sur le poussoir. L'extraction hors du barillet des étuis de projectiles se fait (ici manuellement) à l'aide de la baguette d'extraction, fixée le long du canon et guidée par le porte-baguette.
- Pièce permettant d'armer le révolver, par exemple manuellement en agissant avec le doigt sur la crête du chien.
- Pontet protège détente. Guidon, un des dispositifs de visée avec la « hausse » (ici à peine visible au-dessus de la porte).
LISTE ALPHABETHIQUE DU VOCABULAIRE DU MILITARIA
Affût : Pièce en métal ou/et en bois supportant une arme lourde et le plus souvent un canon dont elle facilite le déplacement.

Aiguille : Petite tige métallique tenant lieu de percuteur dans certaines armes à feu.

Âme (de canon) : Partie creuse du canon qui comporte au fond la « chambre » et la partie lisse ou rayée du tube.

Amorce : Dans l'évolution des armes à feu, la poudre d'amorçage fut à partir du début du 19ème siècle conditionnée dans une capsule indépendante du projectile, puis un peu plus tard (entre 1830 et 1840) intégrée au culot du projectile. Son contenu s'enflammait sous l'effet du choc direct ou indirect de la masse percutante (le chien).

Anneaux (de bélières) : Apparaissent sur le fourreau d'une arme blanche telle que l'épée ou le sabre et servent à accrocher l'arme au ceinturon via des courroies dénommées les « bélières ». Voir Description physique d'un SABRE.

Arbalète : Arme directement inspirée de l'arc, très utilisée en Europe pendant près de 400 ans à partir du 10ème siècle (mais qui serait apparue en Chine près de 1500 ans plus tôt !). Elle comporte une pièce en bois (l'arbrier) à laquelle est fixé l'arc, un mécanisme de mise sous tension de la corde (il en existe plusieurs) et de maintien de la tension (noix) jusqu'à l'action de l'opérateur sur une détente qui libère le projectile (sorte de flèche courte et rigide dénommée « carreau »).

Arbrier : Fût en bois (et plus rarement en métal) tenant lieu de crosse à l'arbalète. Il comprend une rainure servant de guide au projectile (le trait).

Arme ancienne : Compte tenu de la réglementation qui entoure ce type de produit, la définition d'une arme ancienne est très précise : le modèle de ladite arme doit être antérieur au 1/01/1870 et son année de fabrication antérieure au 1/01/1892. Il s'y ajoute des armes précisément désignées dans l'arrêté 7/09/1995. Mais, cette réglementation étant par nature à géométrie variable, il convient de surveiller l'évolution de la définition officielle des armes dites anciennes.

Armes blanches : Désigne les armes actionnées par la seule force humaine (sans explosion) et dont la partie blessante est métallique. Celà vise notamment les genres du type lance, couteau, épée et sabre, carreau d'arbalète ...

Armes de poing : Armes à feu utilisées d'une seule main (donc ensemble des pistolets et révolvers).

Armes de jet : Désigne pour certains les seules armes portatives destinée à être lancées tout entière vers la cible (comme le javelot) et, pour d'autres, qui envoient à distance un projectile (armes que, pour notre part, nous préférons désigner par « armes de trait »).

Arme de trait : Désigne l'ensemble des armes disposant de projectiles (autrement appelés « traits »). Cela va de l'arc ou l'arbalète à toutes les armes à feu.

Arme d'hast : [du latin hasta : lance] Arme blanche constituée d'un élément métallique contendant (tranchant ou/et en pointe) au bout d'un long manche, généralement en bois, dénommé « hampe ». La lance en est l'exemple typique, qui est plus faite pour tenir à distance l'adversaire que pour être projetée/lancée vers lui.

Arquebuse : Arme à feu individuelle, créés vers 1450, comportant une crosse (à placer contre l'épaule) mais nécessitant néanmoins une béquille fourchue (le fourquin) pour supporter le poids du fût et du canon. Elle disposait à l'origine d'un système de mise à feu de la poudre d'amorçage (à l'époque) novateur : une mèche allumée sur support pivotant (le serpentin) qui était mise en contact avec la poudre contenue dans un bassinet. Ce sont précisément ces dernières innovations qui la font différer de la couleuvrine.

Baguette : Pour les armes à feu se chargeant par la bouche, tige de fer qui servait à tasser la poudre et à enfoncer la balle au fond du canon. Elle permettait également le nettoyage du canon. Autre dénomminations : écouvillon, repoussoir.

Barillet : Dans un révolver, petit cylindre rotatif servant de magasin aux cartouches avant leur introduction dans la chambre de combustion. Les barillets comportent aujourd'hui le plus souvent 6 chambres, mais certains révolvers du 19ème siècle en ont comporté jusqu'à 20.
Voir Description physique d'un REVOLVER.

Bassinet : Dans les armes à feu anciennes (à mèche ou à silex), élément de la platine (mécanismes liés à la percussion) en forme de coupelle qui reçoit la poudre d'amorçage dont l'embrasement provoque l'explosion de la charge principale de poudre.
Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX.

Batterie : Pièce métallique qui, frappée par le silex (porté par le chien), provoque une gerbe d'étincelles. Pour ce faire, elle est montée sur un axe mobile ce qui lui permet de basculer sous le choc du silex et de découvrir le contenu du bassinet rempli de poudre d'amorçage.
Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX.

Bélières (anneaux de ...) : Voir Anneaux de bélières.

Baudrier : Bande généralement en cuir, se portant en bandoulière, qui permet de porter une arme blanche type épée ou sabre.

Bombe : Partie arrondie d'un casque et, par extension, nom donné parfois au casque tout entier (exemple : bombe de cavalier).
Voir Description physique d'un CASQUE.

Bouche (ou gueule) : Orifice de sortie du canon des armes à feu, mais qui furent aussi par où l'on chargeait l'arme en poudre et projectiles.

Bourre : Dans une arme à feu, tampon (souvent d'origine végétale) s'intercalant entre poudre et projectile. Elle avait plusieurs fonctions dont la principale était d'assurer l'étanchéité entre projectile et canon pour ne rien perdre de la force des gaz en expension. En complément de la bourre, une fine pellicule de papier ou de tissu graisseux (dénommée calepin) enveloppait la balle pour renforcer cette étanchéité et éviter l'encrassement issu de la dégradation des premiers projectiles en plomb.

Bouterolle : Désigne la garniture métallique de l'extrémité d'un fourreau d'épée ou de sabre (coté pointe). Voir Description physique d'un SABRE.

Bouton de rivure : Voir Soie.

Branche de garde : Dans une épée ou un sabre,

Braquemard : Épée trapue datant du moyen âge (courte, large et comportant deux tranchants).

Brette : [nom d'origine bretonne bret] Epée longue et étroite des 16 et 17ème siècles. L'utilisation de cette arme dans de nombreux duels, est à l'origine du mot « bretteur » pour désigner le batailleur, celui qui dégaîne facilement.

Calepin : Voir Bourre.
Calotte : Terme le plus souvent réservé à la partie du sabre située à l'arrière de la poignée, fixant l'ensemble des éléments de la monture (ensemble des éléments permettant la saisie de l'arme). C'est elle qui reçoit le « bouton de rivure » qui termine l'extrémité de la lame de largeur réduite dans la poignée (voir soie). Voir Description physique d'un SABRE.

Canon : Dans les armes à feu, tube métallique dans lequel est introduite la charge de poudre, la bille (ou la balle) et qui sert à diriger le projectile lors de l'explosion.

Capsules : Dans les armes à feu à percussion, désigne la petite pièce de forme conique contenant un produit explosif (« fulminate » de mercure) sous l'effet d'un choc (celui du chien de l'arme). La capsule (rapidement en cuivre) est placée sur le canal de la « cheminée » conduisant à la chambre de combustion.

Capuce : Dans une arme blanche, type épée, arc métallique qui va de l'extrémité de la poignée à la coquille visant à protéger la main.
Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Carcasse : Armature d'une arme à feu servant de support à tous ses autres éléments constitutifs. Voir Description physique d'un REVOLVER.

Carreau (d'arbalète) : Voir Trait.

Casque : A existé depuis l'antiquité pour protéger crâne, nuque, visage et oreilles du guerriers des coups donnés par des armes contondantes (telles que épée ou flèches). A l'origine en cuir, puis longtemps en métal. Mais ce matériau n'étant pas suffisamment éficace contre les premières armes à feu, il est tombé un temps en désuétude avant de réapparaître au début du 20ème siècle pour protéger des éclats d'obus. Toutes les armées du monde en sont encore dotées mais il est désormais constitué de nouveaux matériaux tels que le kevlar.

Chambre : Dans les armes à feu, « cul » du canon au fond duquel est tassée la charge de poudre principale qu'un système d'allumage enflamme.

Charge (de poudre) principale : C'est elle qui, en explosant, assure la propulsion du projectile.

Cheminée : Dans les armes à feu à percussion, petit canal dans lequel est introduite la capsule dont la percussion par le chien produit une flamme se propageant jusqu'à la charge explosive principale. Etant souvent soumise à rude épreuve par les percussions successives, la cheminée a été rendue amovible pour être éventuellement remplacée (elle se visse dans une petite masse de métal soudée au canon, dite masselotte).

Chien : Pièce mécanique de mise à feu de la poudre dans les armes anciennes ; vers la fin du 15ème siècle, cette pièce (alors dénommée "serpentin") basculait pour mettre en contact une mèche lente préalablement allumée avec la charge de poudre contenue dans un
« bassinet » ... d'où le nom de « chien à mèche ». A partir de la fin du 16ème siècle, le chien porte dans une sorte de mâchoire un silex qui vient percuter une piècle métallique (dite « batterie »), provoquant une étincelle qui enflamme la poudre dans le bassinet. Dans les armes modernes, le chien vient directement ou indirectement percuter l’amorce de la cartouche.Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX et Description physique d'un REVOLVER.

Cimier : [tiré du mot cime] Ornement placé (comme son nom l'indique) près du sommet d'un casque. Il visait originellement à impressionner l'adversaire et en particulier à agrandir la silhouette du porteur du casque. Voir Description physique d'un CASQUE.

Coquille : Dans une arme blanche, type épée, protection métallique semi-sphérique de la main placée avant l'amorce de la lame.
Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Couvre-bassinet : Dans les armes à feu comprenant un chien à silex, pièce solidaire de la batterie dont le basculement découvre le contenu (de poudre d'amorçage) du bassinet.

Croisière : Pièce perpendiculaire à la poignée (fusée) et à la lame d'un sabre, elle est là pour protéger des coups la main. Elle est prolongée d'un côté par la branche de garde et, de l'autre, par le quillon. Dans l'axe de la lame, formant avec la croisère une croix, apparaissent les oreillons. Voir Description physique d'un SABRE.

Culasse : Dans une arme à feu, partie arrière du canon et, par extension, pièce dont la fonction est d'assurer son obturation pendant l'explosion de la charge principale.
Dague : Sorte de poignard allant souvent de pair avec une épée ou mieux une rapière. D'une longueur de quelques dizaines de centimètres, elle est tranchante, perforante et suffisamment légère pour être lancée contre son adversaire.

Dard : Protection métallique de l'extrémité du fourreau d'un sabre. Il s'agit donc d'une protection de protection puisque les fourreaux souvent en bois ou en cuir étaient déjà protégés par une garniture métallique (la bouterolle). Voir Description physique d'un SABRE. Mais le dard désigne aussi une arme de jet très ancienne s'apparentant au javelot.

Détente : Dans les armes à feu, pièce métallique actionnée par le tireur qui, par l'intermédiaire de la gâchette, libère le chien. Pour éviter une activation intempestive, la détente est protégée par le pontet. Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX et Description physique d'un REVOLVER.
Epée : Nom générique d’une arme blanche (dont les premières dateraient de l'âge de fer, vers 1200 avant JC). Elles ont toutes une lame droite (mise à part le cimeterre d'origine arabe) et tranchante plus ou poins longue. En revanche, toutes ne sont pas pointues et les montures sont variées. Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Estoc (arme d'...) : Désigne les armes, tells que l'épée, dont seule la pointe est destinée à atteindre l'adversaire. On lui oppose les « armes de taille », telles que le sabre conçue plus pour trancher/tailler que pour pointer. Mais, même le sabre peut être une redoutable arme d'estoc.

Filigrane : Dans une arme blanche (épée ou sabre), la partie qu'enveloppe la main (la fusée ou plus communément la poignée) est généralement habillée d'un revêtement (bois + cuir, ébène, os, ivoire ...) réhaussé d'un fil métalique (cuivre, laiton ...) dit « filigrane ».
Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Fusée : Dans une arme blanche (épée, sabre ...), partie qu'enveloppe la main, communément dite « poignée ».
Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Fusil : Arme à feu individuelle d'épaule que l'on tient à deux mains.

Fût : Partie en bois dans laquelle s'insère le canon d'une arme à feu (au-delà du pontet).
Gachette : Dans les armes à feu, pièce intermédiaire entre la détente (actionnée par le tireur) et le chien. En actionnant la détente, on libère le chien. Mais il existe des armes modernes dans lesquelles détente et gâchette ne font qu'un.

Garde : Terme générique désignant la partie de l'épée, du sabre, de la dague ou de la baïonnette située en amont de la lame ; elle comporte tous les éléments visant à protéger la main ... qui peuvent prendre des formes très variées. Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Gouttière : Dans une épée ou un sabre, gorge d'évidement du métal pratiquée le long de la lame pour alléger l'arme et ... pour en faciliter le retrait après pénétration dans la chair de l'adversaire ! Voir Description physique d'un SABRE.
Hampe : Voir Arme d'hast.

Hast : Voir Arme d'hast.

Jonc : Forme arrondie et en saillie de la lame de certains sabres d’officiers qui lui garantit une grande rigidité.

Jugulaire : Dans un képi ou un casque, lanières passant sous le menton et permettant de le fixer. Dans les casques anciens, les lanières étaient très souvent recouvertes de lames/écailles de métal. Voir Description physique d'un CASQUE.

Lumière : Dans les armes à feu à chargement par la gueule, petit canal qui va du bassinet (où est déposée la poudre d'amorçage) au fond du canon (où se trouve la charge de poudre principale) et par lequel se propage le feu.
Mâchoires : Partie supérieure du chien de silex composée de deux mâchoires ; l'une d'elle, mobile, peut se rapprocher de l'autre à l'aide d'une vis, ce qui permet d'immobiliser le silex entre les 2 mâchoires. Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX.

Magasin : Dans une arme à feu, espace dans lequel est placée la cartouche avant sont introduction dans la chambre de combustion et sa percussion. Le « barillet », partie intégrante du révolver, comporte plusieurs magasins. Mais lorsque cet espace de stockage préalable des projectiles est extérieur à l'arme, on parle plutôt de « chargeur ».

Marmouset : Dans un casque, et plus précisément au niveau du cimier, support de la houpette mobile (souvent touffe de crin), sur le devant supérieur du casque.

Monture : Dans une arme blanches telle que l'épée ou le sabre, ensemble des pièces de l'arme permettant de la saisir : pommeau/ calotte, fusee, garde). Dans une arme à feu, ensemble des parties (généralement en bois) de l'arme comprenant la crosse et le fût.
Oreillons : Dans une épée ou un sabre, petite pièce de métal à cheval entre lame et poignée (au niveau de la croisière) permettant à l'arme de ne pas remuer dans le fourreau. Voir Description physique d'un SABRE.
Percuter, percuteur, percussion : Dans les armes dont la mise à feu s'effectue par l'intermédiaire d'une amorce (intégrée ou non au projectile), celle-ci est percutée par une pièce métallique, le percuteur. Ce dernier, parfois, ne fait qu'un avec la masse percutante, mais, dans les armes les plus récentes, ladite pièce est mise en mouvement jusqu'à la frappe (la percussion) de l'amorce.

Pommeau : Terme le plus souvent réservé à la partie de l'épée située à l'arrière de la poignée, fixant l'ensemble des éléments de la garde et intervenant dans l'équilibre de l'arme.Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE.

Plaque de recouverment, plaquette : Sur certaines armes à feu, plaque démontable ou pivotante permettant d'accéder à des mécanismes internes de l'arme (détente, percussion ...).

Platine : Dans une arme à feu, désigne l'ensemble des mécanismes concourant à la percussion (chien, batterie, bassinet ...) préalable au "coup de feu". Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX.

Poignée : (encore appelé « fusée ») Dans une arme blanche telle que l'épée, le sabre ou la dague, partie qu'enveloppe la main. Elle enserre de part en part le prolongement (rétréci) de la lame, dénommé la « soie ». A ses extrémités, la garde (côté lame) et le pommeau ou la calotte à sa partie postérieure.

Pontat : Dans une arme blanche telle que l'épée ou le sabre, pièce métallique de protectionperpendiculaire à l’axe de la lame au niveau de son rétrécissement Partie de la garde protégeant la main des coups de pointe de l’adversaire. Il s’agit d’une feuille de métal et se situant à la naissance de la soie, entre la lame et la fusée.

Pontet : Dans un fusil, un pistolet ou un revolver, pièce protègeant la détente. Voir Description physique d'un FUSIL A SILEX et Description physique d'un REVOLVER.
Quillon : Dans une arme blanche, type épée ou sabre, désigne la ou les branches de protection de la main perpendiculaires à l'axe de la lame. Voir Description physique de la GARDE D'UNE ÉPÉE et Description physique d'un SABRE.
Rapière : Arme de corps à corps s'apparentant à l'épée. C'est par excellence l'arme des mousquetaires, légère tout en étant rédoutable par sa capacité à trancher et pointer.

Rayures : Dans le canon d'une arme à feu, sillons en forme de spirales qui donnent au projectile un mouvement de rotation de nature à le stabiliser sur sa trajectoire.

Révolver : [du latin revolvere tourner] Si l'on s'en tient au principe, c'est une arme à feu comprenant un barillet et ce type d'arme a existé (dès le 16ème siècle) bien avant l'avènement de l'arme de poing (à partir du 19ème siècle) qui a été rendue possible par l'invention de l'amorce chimique (capsule).

Rivure : Voir Soie.
Sabre : Désigne une arme blanche composée d’une lame légèrement courbe (plus rarement droite), plate et tranchante d'un seul coté. C'est donc une arme de taille (qui tranche) mais aussi qui pointe (arme d'estoc). Principales différences par rapport à l'épée : dissymétrie de la forme (souvent courbe) , lame à un seul tranchant et donc, à l'opposé du tranchant, plus épaisse et donc plus solide. Voir Description physique d'un SABRE.

Soie : Dans une arme blanche telle que l'épée ou le sabre, partie de la lame à largeur réduite qui est enserrée dans la poignée (comme pour un couteau dans son manche). Le rétrécissement débute par le « talon » et se termine à l'arrière au niveau du pommeau (pour une épée) ou de la calotte (pour un sabre) par le « bouton de rivure ».
Taille (arme de) : Désigne les armes, telles que le sabre conçue plus pour trancher/tailler que pour « pointer ». On lui oppose les
« armes d'estoc », telles que l'épée conçue pour transpercer l'adversaire. Mais il existe des épées disposant tout à la fois d'une pointe acérée et de tranchants.

Talon : Voir Soie.

Trait : Terme générique désignant le projectile d'armes (dites de traits) telles que l'arc ou l'arbalète. Il est constitué d'une tige de bois
muni, à un bout, d'une pointe généralement métallique et, à l'autre, d'un dispositif de stabilisation de sa trajectoire (l'empennage). Associé à l'arc, on parle plus souvent de « flèche » et pour l'arbalète de « carreau ».
Virole : Désigne la pièce (bague ou tresse métallique) qui arrête le filigrane de chaque côté de la poignée.